Environnement & écologie

L’eau

L’eau des étangs, des mares, l’eau de pluie, des rivières des fontaines et bassins: l’eau est omniprésente à la Flandrine.

Les couchers de soleil se reflètent sur le grand marais illuminant les façades de pisé.

L’eau est source de vie : la vie agitée des eaux dormantes.

  • Poissons (carpes, gardons, tanches, brochets)
  • Moules d’eau douce dont la taille mesure jusqu’à 20cm et qui parviennent à survivre aux années d’assec en s’enfouissant dans la vase du Grand marais.
  • 2 mares pésentes sur le domaine sont ouvertes à la pêche à la ligne des résidents (no kill).

Ressources en eau 

Les eaux de toiture sont collectées pour l’arrosage des massifs et du jardin potager.

Un arrosage intégré par goutte à goutte a été installé dans le potager et les massifs de façon à utiliser l’eau de pluie collectée

Un bouclage sanitaire a été installé pour permettre la mise à disposition immédiate de l’eau chaude sanitaire et éviter les pertes dans les douches.

Les oiseaux

Le site de la Flandrine par la proximité immédiate du grand Marais et la multiplicité des sites, bois, taillis, haies, mares, roselières, et toitures héberge une quantité impressionnante d’espèces d’oiseaux différentes dont certaines très rares pour le bonheur des observateurs avertis ou de la contemplation.

Hirondelles, pouillots, mésanges, bergeronnette cendrée, queue rousse, moineaux des champs, chouette effraie, chouette chevêche vivent au contact de l’homme.

Bécasses, pic noir, pivert, ramiers, faisans peuplent les bois

Hérons cendrés, aigrette, cigognes viennent piquer petits poissons, grenouilles ou insectes dans les champs ou les eaux basses.

Canards, sarcelles, sternes, guifettes moustac, cygnes, oies, héron bihoreau nichent sur le grand marais ou viennent se poser sur l’eau le temps d’une halte migratoire.

La cigogne s’installe en Dombes depuis quelques années et se reproduit. Elles survolent les bâtiments au petit jour ou à l’approche du soir et suivent les roues du tracteur à la recherche d’un vermisseau imprudent.

Les bêtes sauvages

Sangliers, chevreuils, renards et lièvres peuplent les bois et taillis.

À la tombée du jour ils longent les champs et apparaissent. Les lièvres vivent à proximité de l’homme dont ils tolèrent la présence , il n’est pas rare de lever un lièvre qui vous observait tapi derrière une touffe d’herbe.

Fabien RELAVE n’est pas chasseur malgré la présence d’une tradition et d’une chasse familiale au gibier d’eau. La Flandrine est ainsi une zone non chassée pour préserver la faune et lui permettre de se reproduire en toute quiétude.

Une chasse administrative au gros gibier est parfois organisée pour réguler la présence des sangliers.

Les bois

Plus de 12 hectares de bois sont présents sur le domaine et s’offrent à la promenade.

Mis en gestion durable ils font l’objet de marquage par un expert forestier et d’une exploitation raisonnée et maîtrisée de façon à privilégier la régénération naturelle d’espèces d’intérêt écologique et sylvicole. L’objectif est de ne pas faire de coupe généralisée mais de faire du « jardinage ». Le bois de chauffe est coupé pour aérer le bois. Les arbres arrivés à maturité sont marqués et abattus pour laisser pousser les autres. Ainsi au fil des années la forêt garde son apparence et améliore sa composition. Cette approche résolument écologique permet de faire évoluer la forêt vers plus de diversité et vers le maintien des habitats pour les animaux sauvages, favorise la pousse des champignons (bolets et cèpes de bordeaux). Elle permet également de faire progresser la qualité des bois d’œuvre en privilégiant les espèces utilisées sans la filière bois du département de l’Ain (chênes de pays, chêne rouge (ou chêne de Dombes), châtaignier, charme.

Les tendances de la construction écologique entraînent un accroissement de la demande de bois produit localement. La Flandrine participe ainsi à l’effort de la filière bois pour mettre à disposition de la construction et de la rénovation du bois de qualité issu de gestions locales et durables.

Les sous-produits de l’activité forestière du département sont utilisés dans la chaufferie bois de la Flandrine.

Une installation ultra-moderne permet d’utiliser les plaquettes de bois (bois déchiqueté) pour la production d’eau chaude destinée au chauffage et la production d’eau chaude sanitaire de l’ensemble des bâtiments. Une énergie durable, produite localement et écologique qui permet de réduire considérablement la consommation d’électricité. La région Rhône-Alpes a soutenu le projet de chaufferie bois de la Flandrine.

L’assainissement 

Une station de phytoépuration permet de traiter les eaux usées du domaine. Plantée de roseaux (les mêmes phragmites qui peuplent la rive de l’étang du Grand Marais), les racines fractionnent le substrat pour l’oxygéner naturellement et permettre aux bactéries aérobies de faire leur travail de nettoyeuses. Pas d’odeur, insertion paysagère, le bassin écologique homologué par le SPANC est une solution.

La chouette effraie : Espèce protégée, habituée des bâtiments de ferme, une chouette effraie ou dame blanche a imprudemment posé sa nichée sur un plancher en cours de démolition. Nous avons placé les 4 poussins dans un panier en osier accroché au mur. Les parents ont continué à les nourrir dans leur nouveau cadre jusqu’à leur envol. Habituées au chantier elles ouvraient de grands yeux, étonnées par cette agitation devenue familière puis s’installèrent sur les poutres du plancher pour accompagner l’effort des maçons. C’est ainsi qu’est née la mascotte de la Flandrine.

L’agriculture

Une charte a été signée avec l’exploitant du domaine afin de mettre en place de bonnes pratiques visant à assurer un entretien respectueux des haies et des fossés et de laisser une bande enherbée en bordure des parcelles cultivées de façon à maîtriser les plantes adventices par fauchage. Selon les années blé, maïs (sans irrigation), orge, colza ou tournesol viennent s’inscrire dans le paysage. La bonne rétention en eau des terres du domaine permet d’éviter le recours à l’irrigation.